PHILIPPINES – UN AN APRÈS LE TYPHON

AED International

Adaptation Robert Lalonde, AED Canada

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©Aide à l’Église en Détresse

 Le 8 novembre 2013, le super typhon Haiyan s’est abattu sur l’île de Leyte aux Philippines, avec des vents pouvant aller jusqu’à 320 km/heure et une énorme tempête qui a déferlé sur la campagne comme un bulldozer. Environ 11 millions de personnes ont été touchées par cette tempête et plus de 6 000 personnes y ont laissé leur vie.

Le petit séminaire du Sacré-Cœur, à Palo, a été presque totalement détruit. Il n’y avait alors que quatre prêtres dans le bâtiment : le recteur, le vice-recteur, le doyen du Collège de philosophie et le préfet des études, le Père Mark Ivo Velasquez. S’il n’y avait pas de séminaristes à l’intérieur, c’est qu’ils étaient partis effectuer leur retraite annuelle.

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©Aide à l’Église en Détresse

Le Père Velasquez se rappelle des épouvantables événements de cette nuit : « Je me suis réveillé à quatre heures, tout comme les autres prêtres, parce que nous ne pouvions pas dormir, et nous avons voulu suivre de près la progression de la tempête. Nous observions les vents dont la puissance augmentait, et je devenais de plus en plus inquiet en voyant le toit de la chapelle se soulever peu à peu. Les murs de l’un des dortoirs ont explosé. La pression était si grande qu’elle a enfoncé la porte de l’autre dortoir. Le bâtiment du lycée était détruit. L’auditorium a été totalement aplati en quelques minutes. Notre atelier de menuiserie, situé à l’arrière, a été complètement détruit. »

Le vent avait alors endommagé 80 % des bâtiments du séminaire. Plusieurs mois après le typhon Haiyan, le séminaire a repris ses activités.

Voyager avec l’AED – Synode de la famille

VOYAGER AVEC L’AED est le titre de l’infolettre qui sera diffusée chaque vendredi sur notre blogue. Cette nouvelle hebdomadaire sera pour nous l’occasion de vous faire connaître tantôt les besoins de soutien qu’a l’Église, tantôt les projets que nous avons réalisés, et ce, dans les pays du monde entier.

Aujourd’hui: Synode de la famille pour les évêques à Rome

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Cette semaine encore, nous vous présentons, dans le cadre du Synode de la famille pour les évêques qui se déroule à Rome  jusqu’au 19 octobre, des projets dans lesquels l’AED est intervenu pour soutenir la pastorale familiale.

Inde

Programmes de la Commission régionale du Madhya Pradesh pour la famille et les laïcs

©Aide à l’Église en Détresse

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La Commission régionale pour la famille et les laïcs organise des programmes de formation réguliers à Sagar, l’une des plus grandes villes au cœur de l’État du Madhya Pradesh, non loin de Bhopal, capitale de cet État situé au centre de l’Inde. Ces programmes se concentrent sur les conseils pastoraux et spirituels aux familles et aux laïcs des neuf diocèses de l’État du Madhya Pradesh. L’AED les soutient à hauteur de 3.600 Euros (un peu plus de 5.000 Dollars canadiens).

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Philippines

Catéchèse pour les familles

©Aide à l’Église en Détresse

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C’est avec un guide que le diocèse de Tagbilaran soutient depuis 20 ans les jeunes et les couples dans leur vie quotidienne. Plus de 10.000 élèves participent à des cours donnés par des catéchistes qui motivent les jeunes pour réfléchir sur Dieu, l’Église et leur propre foi, et pour discuter de questions telles que le sida, la drogue et la protection de la vie. « L’Aide à l’Église en Détresse » soutient la formation des catéchistes à hauteur de 15.000 Euros (un peu plus de 21.000 Dollars Canadiens).

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Sri Lanka

Conseiller les familles du diocèse de Jaffna

©Aide à l’Église en Détresse

©Aide à l’Église en Détresse

Au Sri Lanka, 30 années de guerre civile ont causé de nombreux traumatismes et laissé 80.000 veuves. « Nous entendons parler de violences, abus sexuels, divorces, séparations, consommation d’alcool et de drogues, avortements, abandons d’enfants, vols et autres actes vicieux », écrit un prêtre jésuite à « l’Aide à l’Église en Détresse ». Depuis 1993, le diocèse est activement engagé dans le renforcement des familles, entre autres au moyen de conseils et de cours de préparation au mariage. 1.800 familles viennent chaque année au Centre consultatif diocésain. « L’Aide à l’Église en Détresse » voudrait soutenir le travail de pastorale des familles à hauteur de 6.500 Euros (près de 9.200 Dollars canadiens).

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Russie

Congrès sur l’Église domestique

©Aide à l’Église en Détresse

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Pour le 50ème anniversaire du Concile Vatican II, la Conférence des évêques russes a organisé pour la première fois à Kazan un congrès sur le thème : « Famille, l’Église domestique ». « L’Aide à l’Église en Détresse » l’a aidée à hauteur de 18.000 Euros (un peu plus de 25.000 Dollars canadiens). Le programme, constitué d’interventions de premier ordre, groupes de travail, tables rondes, rencontres et célébrations liturgiques, était destiné aux laïcs ainsi qu’aux religieux et responsables pastoraux s’intéressant à la pastorale des familles. Les 113 participants issus de tous les diocèses (dont les quatre évêques catholiques de Russie et le Nonce apostolique) étaient enthousiasmés. Trois autres congrès doivent encore avoir lieu sur le thème de la famille.

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https://secure.acn-aed-ca.org/fr/

Si vous êtes intéressé à contribuer une aide financière pour ce projet, veuillez téléphoner au: (514) 932-0552 poste 226

 

VOYAGER AVEC L’AED – Inde/Philippines

VOYAGER AVEC L’AED est le titre de l’infolettre qui sera diffusée chaque vendredi sur notre blogue. Cette nouvelle hebdomadaire sera pour nous l’occasion de vous faire connaître tantôt les besoins de soutien qu’a l’Église, tantôt les projets que nous avons réalisés, et ce, dans les pays du monde entier.

Aujourd’hui: Inde/Philippines

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Inde

Aide au soutien du presbytère de Kuwakhera

AED International

Adaptation Robert Lalonde, AED Canada

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©AED/ACN

Kuwakhera, village de l’État d’Uttar Pradesh, situé dans le nord de l’Inde, compte 26 000 habitants. Il y a parmi eux des adeptes de différentes religions et des membres de différentes castes. De nombreux habitants sont des intouchables (dalits) ou font partie des castes inférieures. La plupart des gens sont très pauvres, et très peu d’entre eux savent lire et écrire.

Les familles vivent dans de mauvaises conditions de santé et d’hygiène. Beaucoup effectuent des corvées dans les champs des grands propriétaires fonciers et sont à la merci de leurs maîtres, pour le meilleur et pour le pire. Ils n’ont pas voix au chapitre et sont sans droits. La situation des femmes est particulièrement difficile.

À la paroisse catholique de St-Marien, trois prêtres et quatre religieuses s’occupent des détresses des fidèles. Ils rendent régulièrement visite aux familles afin de les aider par tous les moyens possibles dans leurs besoins. Par ailleurs, ils aident les enfants à se former scolairement. « La plupart des enfants sont bons à l’école », se réjouit le curé, le père Lyju Gautam. La pastorale est toutefois particulièrement importante. On ne s’y prendra jamais trop tôt !

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©AED/ACN

L’une des sœurs dirige un groupe des « amis de l’enfant Jésus » et plus de 40 enfants sont engagés dans ce groupe. « Nous voulons que la foi des enfants repose sur des bases solides », dit le prêtre. Par ailleurs, les religieuses s’occupent tout particulièrement des femmes qui, auparavant, connaissaient à peine leur dignité. L’adoration eucharistique quotidienne, la prière du Rosaire avec les familles et une catéchèse intensive font également partie de la vie paroissiale. L’organisation des grandes fêtes par les fidèles est si magnifique que les hindous et les musulmans souhaitent aussi y assister.

Il y a cependant un problème actuellement: le presbytère a grandement besoin d’être rénové. Dans deux ou trois ans, il ne sera plus habitable. Or, au cœur de la vie de foi et des activités paroissiales, la présence du prêtre est vitale auprès de ses fidèles. C’est pourquoi le prêtre, avec confiance, nous a demandé de l’aide. Nous lui avons promis 14 600 $.

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Philippines

700 Bibles pour les enfants du bidonville de Caloocan-City

AED International

Adaptation Robert Lalonde, AED Canada

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©AED/ACN

L’allégresse des enfants était sans fin, quand le Père Eduardo de Haza a apporté avec lui les cadeaux tant désirés. Grâce à l’aide de nos bienfaiteurs, le missionnaire a pu distribuer 700 Bibles de l’enfant en Tagalog, la langue nationale.

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©AED/ACN

Il y a beaucoup d’enfants dans sa paroisse de Caloocan-City qui compte 70 000 fidèles et qui est située dans un vaste bidonville de la grande banlieue de la capitale Manille. Les gens vivent entassés dans de misérables cabanes de tôle ondulée. Ils vivent de la collecte et du tri des déchets, mais la paroisse est vivante. Chaque année, plus de 1 300 filles et garçons se préparent à faire leur première communion. Par ailleurs, il y a une chorale d’enfants, un groupe des « jeunes amis de Jésus », un groupe de servants d’autel et bien plus encore. Les Bibles de l’enfant représentent une aide qui est bienvenue pour la catéchèse.

Dans la paroisse de Caloocan-City, les 700 Bibles de l’enfant aident maintenant à amener les enfants à Jésus.

DES CADEAUX POUR LES UNS, DES MENACES POUR LES AUTRES

PHOTOS RÉUNIES

Pendant que les parents d’ici courent pour acheter des cadeaux à leurs enfants, les parents de là-bas, dans de trop nombreux pays, courent sous la menace pour protéger les leurs du danger.

Noël, une nouvelle agréable, nous dit le cantique. Une nouvelle prometteuse de paix et d’amour. Pourtant, pour de nombreux chrétiens, Noël est devenu une menace dans d’innombrables pays, dont certains dans le berceau même du christianisme. S’il est difficile de faire un bilan exhaustif de tous les pays où se vivent ou se sont vécus des drames au temps de Noël, on ne peut passer sous silence certains d’entre eux.

MARTA - AZIZ

Pensons d’abord à la Syrie où les conflits sont tels que des centaines de milliers de chrétiens se sont enfuis en des lieux plus sécuritaires, laissant derrière eux tous leurs biens. À quelle sorte d’avenir croyez-vous que les enfants syriens sont destinés? Quel genre de Noël vivront-ils? Et  qu’en est-il de son pays voisin, l’Irak, qui comptait il y a à peine 10 ans 900 000 chrétiens et où il n’en reste que 200 000? Rappelez-vous ce massacre dans une église syriaque de Bagdad, le 31 octobre 2010, qui avait fait 46 morts dont les 2 prêtres célébrants. Ce massacre annonçait déjà cette autre attaque pendant la période des Fêtes qui suivait et pendant laquelle des bombes avaient été placées près des maisons des chrétiens à Bagdad, tuant deux personnes en plus d’en blesser des dizaines.  Seront-ils cette année entourés de cadeaux ou encerclés de menaces?

295- copieQue dire du Nigeria où les chrétiens ont été victimes, lors des trois derniers Noëls, d’attaques meurtrières dont les deux dernières revendiquées par la secte islamiste Boko Haram ? En 2010, des attentats à la bombe ont fait au moins 32 morts et 74 blessés à Jos; en 2011, Boko Haram a perpétré plusieurs attaques contre des églises ayant entraîné la mort de dizaines de fidèles; et en 2012, des hommes armés ont attaqué une église dans le Nord durant la messe de minuit, tuant six personnes dont le prêtre, avant de mettre le feu au bâtiment. Croyez-vous que les jeunes Yakubu, Murtala et Olusegun seront cette année entourés de cadeaux ou encerclés de menaces?

Au Pakistan, 50 extrémistes musulmans armés de bâtons et de haches ont attaqué les bâtiments de l’église de Chak pendant un visionnement du film «Jésus»; 20121011_002toujours au Pakistan, comment oublier Asia Bibi qui croupit en prison dans un espace exigu n’ayant droit comme visites que celles de son avocat et de son époux, elle qui a pourtant cinq enfants qu’elle n’a pas vu depuis maintenant trois ans. Ajoutez à cela les Philippines, à la chapelle du Sacré-Cœur à Jolo, où l’explosion d’une bombe a fait 11 blessés pendant une messe matinale de Noël; et au Sri Lanka, au jour de Noël, quand des bombardements de l’armée de l’air ont détruit un centre chrétien pour les orphelins et les filles handicapées. Croyez-vous que tous ces enfants seront cette année entourés de cadeaux ou encerclés de menaces ?

20130208_034En Bosnie-Herzégovine, les fidèles ont vu le drapeau de la cathédrale orthodoxe être brûlé à la veille de Noël par des incendiaires non identifiés. De tels gestes leur permettent-ils de croire qu’ils seront cette année entourés de cadeaux ou encerclés de menaces?

On pourrait allonger la liste en parlant de l’Égypte alors qu’à la fin de la messe de minuit, plusieurs Coptes ont été abattus par balles; de la Chine, alors qu’une vague de persécution a balayé les chrétiens des ethnies Han et Ouïghur entre Noël et le Nouvel An; ou encore du Bangladesh, quand le Front démocratique populaire a ordonné à des leaders d’Églises de ne pas tenir de célébrations de Noël.

Leur foi ne les soustrait pas à la souffrance

Si nous devons nous réjouir pour les enfants à qui Noël apportera des cadeaux dans l’allégresse, peut-être devrions-nous tout autant compatir avec ceux pour qui Noël pourrait se transformer en menace dans la tristesse. Ne laissons pas la vengeance habiter nos cœurs et faisons appel au pardon pour panser la douleur.

Bien sûr, il faut une foi vivante pour traverser les épreuves de la persécution. Et même si ces chrétiens sont des gens de foi, la foi ne les soustrait pas à la souffrance. Chacun des gestes posés à leur égard leur signifie que nous pensons à eux et qu’ils ne sont pas seuls. Cet accompagnement ne leur permet-il pas d’accéder au pardon et de leur ouvrir le chemin de l’espoir?

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Prions pour tous ceux qui, partout, ont besoin de vous pour rester fidèles à leur foi;

Informons tous ceux qui, ici, veulent les aider eux qui nous fortifient dans la foi;

Agissons pour tous ceux qui, partout, ont besoin de NOUS pour espérer une vie meilleure.

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Faites un don sans tarder en téléphonant au 514 932 0552 poste 226

Terre Sainte – « J’ai du mal à croire que je suis vraiment à Nazareth »

Célébrations conclusives de « L’Année de la foi » en Terre Sainte

Oliver Maksan, AED International

Adaptation Robert Lalonde, AED Canada

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©AED/ACN

Dimanche matin, un ciel bleu azur se déployait au-dessus d’une foule de plusieurs milliers de  personnes qui s’étaient rassemblées à Nazareth pour clôturer l’Année de la foi. En cette mi-novembre, il régnait une température de 25 degrés grâce au chaud soleil du Levant. Les visiteurs tentaient de se protéger des rayons ardents au moyen de parasols et de chapeaux. Ici, au Mont du Précipice, sur les flancs de la montagne où, selon les paroles des Évangiles, les habitants de Nazareth voulaient précipiter Jésus dans le vide, Sa Sainteté le Pape émérite Benoît XVI avait déjà célébré une messe en 2009. L’année de la foi, célébrée dans l’église catholique universelle avait été prise à son initiative. L’Église l’avait amorcée en Terre Sainte dans le sanctuaire de pèlerinage marial de Deir Rafat et voulait la clôturer à Nazareth, où l’ange Gabriel a annoncé le message à Marie et où le Fils de Dieu a passé la majeure partie de sa vie terrestre.

« J’ai du mal à croire que je suis vraiment ici. C’est très important pour moi puisqu’il n’est pas facile pour nous autres de venir en Israël. » Comme Sami, âgé de 54 ans et venu de Jénine en Cisjordanie, de nombreux fidèles s’étaient rendus en Israël depuis les Territoires palestiniens et la Jordanie. Toutefois, l’autorisation d’entrer en Israël n’a pas été accordée à tous ceux qui le souhaitaient.

Mgr Giacinto Boulos Marcuzzo, évêque auxiliaire résidant à Nazareth et vicaire responsable d’Israël dans le patriarcat latin de Jérusalem, a déploré cet état de fait dans un entretien accordé à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique Aide à l’Église en Détresse (AED) : « Les autorités israéliennes nous avaient promis d’être généreuses dans l’octroi des visas. Nous ne pouvons pas toujours comprendre les raisons d’un refus. Toutefois, je suis heureux que tant de fidèles soient parvenus à venir ici. Nous avons même des pèlerins venus d’Iraq. Certes, ils vivent depuis des années comme réfugiés en Jordanie, et pourtant, ils sont venus ici en tant que témoins de cette région de la Mésopotamie où notre père Abraham a entamé son voyage de la foi. Pour moi, c’est un beau signe pour la fin de l’Année de la foi. »

« Nous sommes tous des catholiques »

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©AED/ACN

Plus tard, la police israélienne a compté plus de 7 000 fidèles. La plupart d’entre eux étaient originaires d’Israël et des pays limitrophes. Environ un millier d’entre eux étaient venus de pays étrangers très éloignés : Japon, Italie, Brésil, Pologne ou Nigeria. « C’est en toute conscience que nous voulions célébrer la fin de cette année importante avec l’Église locale de Terre Sainte », a expliqué un prêtre qui accompagnait un groupe.

Il était frappant de voir le nombre des fidèles venus des Philippines. La plupart d’entre eux étaient des travailleurs immigrés en Israël, où ils assurent les soins des personnes âgées et malades. Ils étaient venus avec leurs prêtres. Après le cataclysme causé par le typhon qui a coûté la vie à des milliers de personnes, leur pays est en point de mire de l’attention mondiale. « C’est touchant de voir combien de sympathie nous est prodiguée de tous côtés. Cela fait du bien d’être unis dans la communauté de la foi. Finalement, nous sommes tous des catholiques, quel que soit notre pays d’origine. C’est pourquoi je voulais absolument me rendre à cette Sainte messe », affirme Maria, qui vit à Tel Aviv.

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©AED/ACN

Cette messe a été concélébrée par des douzaines de prêtres, abbés et évêques, conjointement avec  le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal. Il n’y avait pas seulement des ecclésiastiques de rite romain, mais aussi des melkites, des maronites et des syriaques catholiques : le Proche-Orient dans toute sa richesse spirituelle catholique.

En honneur de cette journée, Sa Sainteté le Pape François avait adressé exprès un message aux fidèles rassemblés. L’archevêque Mgr Giuseppe Lanzarotto, nonce apostolique en Israël, a lu la missive au début de la messe. « L’histoire de notre foi », affirme le Pape, «  prend sa source là où vous la célébrez maintenant. Avant que nous puissions comprendre notre propre histoire personnelle de la foi et notre besoin de la pitié de Dieu, nous devons tous nous tourner vers le lieu et l’époque où Jésus était parmi nous. Car c’est ici que le Seigneur Jésus-Christ a revêtu notre nature humaine et nous a révélé Dieu. »

Le Pape François a également exprimé son estime des Chrétiens en Terre Sainte, leur service fidèle aux Lieux Saints et leurs témoignages fermes de l’Évangile. Les fidèles n’ont pas seulement été reliés au Pape à travers ses paroles. Durant toute la célébration, une icône représentant Jésus et Saint-Pierre était placée dans la chapelle majeure. Elle sera remise à Rome au Saint Père ce dimanche pour conclure l’Année de la foi.