Voyager avec l’AED – Synode de la famille

VOYAGER AVEC L’AED est le titre de l’infolettre qui sera diffusée chaque vendredi sur notre blogue. Cette nouvelle hebdomadaire sera pour nous l’occasion de vous faire connaître tantôt les besoins de soutien qu’a l’Église, tantôt les projets que nous avons réalisés, et ce, dans les pays du monde entier.

Aujourd’hui: Synode de la famille pour les évêques à Rome

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Cette semaine encore, nous vous présentons, dans le cadre du Synode de la famille pour les évêques qui se déroule à Rome  jusqu’au 19 octobre, des projets dans lesquels l’AED est intervenu pour soutenir la pastorale familiale.

Inde

Programmes de la Commission régionale du Madhya Pradesh pour la famille et les laïcs

©Aide à l’Église en Détresse

©Aide à l’Église en Détresse

La Commission régionale pour la famille et les laïcs organise des programmes de formation réguliers à Sagar, l’une des plus grandes villes au cœur de l’État du Madhya Pradesh, non loin de Bhopal, capitale de cet État situé au centre de l’Inde. Ces programmes se concentrent sur les conseils pastoraux et spirituels aux familles et aux laïcs des neuf diocèses de l’État du Madhya Pradesh. L’AED les soutient à hauteur de 3.600 Euros (un peu plus de 5.000 Dollars canadiens).

INDIA / MADHYA PRADESH 14/ 08

 

Philippines

Catéchèse pour les familles

©Aide à l’Église en Détresse

©Aide à l’Église en Détresse

C’est avec un guide que le diocèse de Tagbilaran soutient depuis 20 ans les jeunes et les couples dans leur vie quotidienne. Plus de 10.000 élèves participent à des cours donnés par des catéchistes qui motivent les jeunes pour réfléchir sur Dieu, l’Église et leur propre foi, et pour discuter de questions telles que le sida, la drogue et la protection de la vie. « L’Aide à l’Église en Détresse » soutient la formation des catéchistes à hauteur de 15.000 Euros (un peu plus de 21.000 Dollars Canadiens).

PHILIPPINES/TAGBILARAN 12/193

 

Sri Lanka

Conseiller les familles du diocèse de Jaffna

©Aide à l’Église en Détresse

©Aide à l’Église en Détresse

Au Sri Lanka, 30 années de guerre civile ont causé de nombreux traumatismes et laissé 80.000 veuves. « Nous entendons parler de violences, abus sexuels, divorces, séparations, consommation d’alcool et de drogues, avortements, abandons d’enfants, vols et autres actes vicieux », écrit un prêtre jésuite à « l’Aide à l’Église en Détresse ». Depuis 1993, le diocèse est activement engagé dans le renforcement des familles, entre autres au moyen de conseils et de cours de préparation au mariage. 1.800 familles viennent chaque année au Centre consultatif diocésain. « L’Aide à l’Église en Détresse » voudrait soutenir le travail de pastorale des familles à hauteur de 6.500 Euros (près de 9.200 Dollars canadiens).

SRI LANKA / JAFFNA 14/ 133

 

Russie

Congrès sur l’Église domestique

©Aide à l’Église en Détresse

©Aide à l’Église en Détresse

Pour le 50ème anniversaire du Concile Vatican II, la Conférence des évêques russes a organisé pour la première fois à Kazan un congrès sur le thème : « Famille, l’Église domestique ». « L’Aide à l’Église en Détresse » l’a aidée à hauteur de 18.000 Euros (un peu plus de 25.000 Dollars canadiens). Le programme, constitué d’interventions de premier ordre, groupes de travail, tables rondes, rencontres et célébrations liturgiques, était destiné aux laïcs ainsi qu’aux religieux et responsables pastoraux s’intéressant à la pastorale des familles. Les 113 participants issus de tous les diocèses (dont les quatre évêques catholiques de Russie et le Nonce apostolique) étaient enthousiasmés. Trois autres congrès doivent encore avoir lieu sur le thème de la famille.

Russia/ National 14/860


https://secure.acn-aed-ca.org/fr/

Si vous êtes intéressé à contribuer une aide financière pour ce projet, veuillez téléphoner au: (514) 932-0552 poste 226

 

VOYAGER AVEC L’AED – RUSSIE

VOYAGER AVEC L’AED est le titre de l’infolettre qui sera diffusée chaque vendredi sur notre blogue. Cette nouvelle hebdomadaire sera pour nous l’occasion de vous faire connaître tantôt les besoins de soutien qu’a l’Église, tantôt les projets que nous avons réalisés, et ce, dans les pays du monde entier.

Aujourd’hui:  Russie

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Le premier hospice pour enfants de Russie célèbre ses 10 ans d’existenceRussie -1

Le premier hospice pour enfants malades en phase terminale de Russie fête son 10ème anniversaire. Le prêtre orthodoxe Aleksandr Tkachenko, qui a fondé cet établissement à Saint-Pétersbourg, a remercié l’Aide à l’Église en Détresse (AED), lors d’une visite au bureau internationale de Königstein, pour le soutien accordé depuis le début à ce projet : « Grâce à votre aide, nous avons pu et pouvons encore faire beaucoup pour beaucoup de gens. Nous, chrétiens orthodoxes et catholiques, sommes unis dans l’amour pour Dieu et notre prochain. C’est notre vocation que de transmettre l’amour du Christ. »

L’Hospice a été fondé en 2003 en réponse aux détresses des enfants malades en phase terminale et de leurs familles, qui jusqu’alors ne recevaient pas une aide suffisante en Russie. Aleksandr Tkachenko, qui avait reçu une formation spéciale d’aumônier des hôpitaux aux États-Unis, a reconnu que « même en Russie, quelque chose devait être effectué aussi vite que possible dans ce domaine C’est ainsi qu’a été créé, en collaboration avec des spécialistes et des psychologues, un établissement dans lequel « les enfants malades en phase terminale sont aidés à mener jusqu’à son terme une vie bien remplie, à jouer et à apprendre ».

Les familles qui s’occupent à domicile de leurs enfants malades sont, elles aussi, soutenues médicalement, psychologiquement et pastoralement pour les soins. La composante pastorale est particulièrement importante : « Nous ne prêchons pas au chevet des malades, mais dans leur situation, ils viennent à nous avec de nombreuses et très profondes questions. Nous essayons de les aider à trouver la paix intérieure ».

« Si vous voulez rencontrer Dieu, allez à l’hospice pour enfants »

Aleksandr Tkachenko a estimé que les prêtres « n’avaient pas à instruire » les enfants malades en phase terminale, mais « pouvaient plutôt apprendre d’eux ». Selon lui, les enfants ont « une profonde connaissance de Dieu » et deviennent, de par leur expérience de la mort, les « professeurs des prêtres ».

Russie - 2L’année dernière, le Patriarche Kirill a rendu visite à l’établissement le jour de son anniversaire. « Alors que la visite ne devait durer que dix minutes, et que des personnalités de haut rang attendaient le Patriarche, il l’a prolongée de deux heures. Le Patriarche a ensuite déclaré aux journalistes : « Si vous voulez rencontrer Dieu, allez à l’hospice pour enfants », raconte le prêtre. À la demande expresse du Patriarche, il y a maintenant aussi un autre hospice pour enfants dans la région de Moscou, qui est également soutenu par l’AED ».

Le Père Tkachenko a insisté auprès de l’AED sur le fait que le Pape François et le Patriarche de l’Église orthodoxe russe affirmaient ensemble que l’Église devait s’occuper de la société. « Elle ne peut pas se contenter de construire des églises, mais elle doit aussi s’engager en faveur du peuple. J’aime beaucoup le Pape François, parce que sa pastorale est naturelle. C’est quelqu’un qui se déplaçait à pied, même quand il était évêque, et aidait les gens. J’ai de la sympathie pour cela. »

Communiqué: Syrie –  » Une intervention militaire de l’Occident serait désastreuse »

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©AED/ACN

John Pontifex, AED Royaume-Uni

Adaptation Robert Lalonde, AED Canada

Une intervention militaire de l’Occident contre le régime d’Assad en Syrie serait désastreuse, selon le chef de l’Église catholique melkite qui affirme que personne ne peut connaître avec certitude l’identité des responsables des attaques chimiques de la semaine dernière.

S’exprimant depuis le Liban après avoir accompli une mission pastorale dans la capitale syrienne ravagée par les combats, Grégoire III, patriarche d’Antioche de l’Église catholique melkite, a souligné qu’en dépit de la poursuite du conflit, les initiatives de réconciliation étaient toujours viables et qu’elles devraient être la priorité numéro un de tous les pays préoccupés par cette crise.

Dans une interview accordée hier (mardi 27 août) à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique Aide à l’Église en Détresse, le patriarche Grégoire III a fait part de ses doutes concernant la crédibilité de certains éléments de preuve trouvés dans les principaux foyers du conflit syrien. « Comment pouvons-nous savoir, à ce jour, qui étaient les auteurs de ces attaques chimiques ? », s’est demandé le patriarche.

Œuvrer pour la paix plutôt que d’appeler à la violence

Puis, critiquant la politique américaine à l’égard de la Syrie, le patriarche a tenu les propos suivants : « On ne peut pas accuser à tour de rôle le gouvernement et l’opposition. Il n’y a rien de tel pour attiser la violence et la haine. Voilà deux ans que les Américains enveniment la situation. »

Tout en condamnant les attaques chimiques, le patriarche a exprimé ses inquiétudes concernant les combattants étrangers qui se rendent en Syrie – un problème aggravé, selon lui, par les cargaisons d’armes affluant dans le pays. Grégoire III a qualifié ces agissements d’« immoraux ». D’après lui, « nombre de personnes viennent de l’extérieur de la Syrie pour se battre dans le pays. Ces combattants nourrissent le fondamentalisme et l’islamisme. »

Le patriarche Grégoire III estime que les États-Unis, la Russie et quelques autres puissances mondiales devraient élaborer un plan de paix. « Il est temps d’en finir avec ces armes et, plutôt que d’appeler à la violence, les grandes puissances devraient œuvrer pour la paix »

Le patriarche Grégoire III, qui a ordonné trois prêtres ce dimanche 25 août durant son voyage en Syrie, a qualifié la situation qui règne dans son pays de « tragique ». Selon ses informations, 450 000 chrétiens syriens – soit près du tiers de l’effectif total – ont été déplacés dans le pays ou se sont réfugiés à l’étranger.

Les problèmes de Damas

Le patriarche a insisté sur les problèmes de Damas qui, jusqu’à présent, avait servi de refuge aux chrétiens et non-chrétiens qui fuyaient Homs et les autres foyers de violence extrême situés au nord de la capitale.

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©AED/ACN

Il a ajouté que dans l’après-midi de ce lundi 26 août, juste après son départ du pays, deux bombes sont tombées dans la vieille ville de Damas, à proximité du patriarcat catholique melkite où il réside. L’un de ces deux explosifs s’est écrasé sur un centre de scoutisme, à environ 10 mètres de l’entrée de son patriarcat, tuant deux hommes qui passaient par là. Aucun enfant n’a été blessé.

Le patriarche a ajouté : « Nous ne savons pas si les agresseurs visent les églises. Il se pourrait que nous ayons été attaqués parce que nous sommes tout près d’une base de l’armée. Les extrémistes veulent attiser la haine entre les chrétiens et les différentes mouvances musulmanes. »

Le patriarche a également décrit le travail d’un centre de secours que le patriarcat catholique melkite a mis en place fin 2011. À l’heure actuelle, ce centre fournit de la nourriture, des médicaments et bien d’autres secours à 2 800 familles déplacées. « Alors que la route de Beyrouth à Damas n’est généralement pas dangereuse, le situation se complique une fois que l’on est à Damas. Dans la capitale, une bombe peut vous tomber dessus à n’importe quel moment. »

L’AED organise une neuvaine

Appelant de nouveau à la prière, le patriarche a confié : « Nous sommes heureux que notre peuple réponde à cette situation par la prière. Durant toute cette période de crise, nos églises ont été quasiment pleines. Les gens sentent qu’en dépit de tous les problèmes, Dieu fait des miracles pour eux – nombre d’entre eux ont eu la vie sauve. »20130307_011

Enfin, le patriarche de conclure : « L’espoir et le désespoir se chevauchent. Les gens ne savent pas ce que l’avenir leur réserve. Ils sont très inquiets pour leurs enfants et pour les personnes vulnérables, notamment les personnes handicapées. Les gens ont peur, mais ils restent fermes dans leur foi. »

À cet appel du patriarche pour la prière, l’AED, en complicité avec ses bureaux nationaux, organise actuellement une neuvaine dont il fera la promotion incessamment.

 

Russie – catholiques / Soutien à la publication du Journal catholique sibérien du diocèse de la Transfiguration (Novossibirsk)

AED International

Adaptation Robert Lalonde, AED Canada

Le diocèse de la Transfiguration, dont le siège est à Novossibirsk, s’étend sur une superficie de 2 millions de kilomètres carrés. On ne connaît pas exactement le nombre de catholiques. C’est surtout RUSSIE -2-parmi les personnes d’origine allemande, polonaise ou ukrainienne, ou celles appartenant aux autres groupes ethniques ayant été déportés ou réinstallés en Sibérie dans le passé qu’il y a beaucoup de personnes de racines catholiques. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils mènent tous une vie de catholique. Cela signifie simplement que leurs ancêtres étaient catholiques. Actuellement, il n’y a que 10 000 personnes qui viennent à la messe dominicale dans le diocèse.

Il y a 60 paroisses et 25 localités où vivent des sœurs ou des prêtres qui, à partir de là, s’occupent d’immenses régions. Il y a souvent des localités où l’on ne trouve qu’une paroisse minuscule, parfois même une seule famille catholique. Pour rencontrer d’autres catholiques, il faut alors parcourir des centaines de kilomètres. Il va de soi qu’il n’est pas possible de construire des églises partout où se trouvent de tels micros-paroisses, et même si cela était possible, il y aurait encore trop peu de prêtres pour les desservir. Il n’y a jusqu’à présent que 20 lieux de culte et à beaucoup d’endroits, la messe est encore célébrée chez les fidèles.

Parmi les 50 prêtres de l’énorme diocèse de la Transfiguration, dix seulement sont originaires de Russie. La prise en charge pastorale des fidèles est toutefois d’une importance fondamentale pour la survie de l’Église catholique, car il existe un risque que le lien intérieur avec l’Église ne se perde et que la foi ne s’évapore. C’est le début d’un cercle vicieux, car là où la foi disparaît, il n’y a pas non plus de vocations religieuses, et s’il n’y a pas de prêtres, la prise en charge pastorale de la population diminuera encore. Si bien que plus de gens s’éloigneront de l’Église et que forcément le terreau des vocations indigènes se réduira encore plus.

Si les fidèles doivent se débrouiller longtemps sans prêtres, l’Église peut tout de même venir à eux, notamment à travers le magazine catholique publié par le diocèse de la Transfiguration : le « journal catholique sibérien », le seul organe de presse catholique imprimé en territoire russe. Il est publié deux fois par an à un tirage de 3000 exemplaires. Il est lu non seulement dans le diocèse où il est publié, mais aussi dans le deuxième diocèse catholique de Sibérie : Saint Joseph d’Irkoutsk. Ce sont surtout les communautés religieuses, les bibliothèques paroissiales et les centres pastoraux qui le reçoivent, et dans ces lieux-là, le magazine est lu par de nombreux fidèles. Il est également disponible en ligne à l’adresse http://sibcatholic.ru

Ses reportages portent, par exemple, sur les événements actuels de l’Église locale et ceux du Vatican, sur des questions telles que les vocations sacerdotales, sur les grandes figures de l’Église comme Mère Teresa, sur la signification des fêtes ecclésiales, etc.

Les catholiques, qui vivent dispersés sur un vaste territoire et se sentent également très éloignés du centre de l’Église mondiale, restent ainsi en lien entre eux de même qu’avec l’Église. La revue contient aussi des articles pour enfants et pour jeunes, et constitue un important instrument pour l’Église catholique en Sibérie et dans toute la Russie.

C’est pourquoi l’AED soutient régulièrement la publication et va fournir une nouvelle aide de 18 700 $. Le Diacre Vladimir Degtyarev, éditeur, nous a écrit ceci : « Nous sommes d’une reconnaissance sans limites pour cette aide, sans laquelle la publication serait impossible. »

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Ce projet est un exemple de notre travail. Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’AED.

Robert Lalonde (514) 932-0552 poste 224

Amanda Griffith (514) 932-0552 poste 221